Il y a de nombreuses raisons qui peuvent vous faire sentir qu’une séance pourrait vous soulager : stress, douleurs, raideurs, oppression, troubles digestifs ou de sommeil, douleurs menstruelles… Nous allons voir ensemble les contextes dans lesquels une séance d’Ostéopathe-Biokinergie se justifie. Vous pourrez également mieux en comprendre les indications après avoir lu les pages sur l‘histoire et les principes de l’Ostéopathie et les spécificités de la Biokinergie.
– Entretien courant :
Tout comme vous allez chez le dentiste tous les ans, même si ça va bien, il est utile de prendre rendez-vous chez l’ostéopathe tous les ans ! Nous pouvons alors contrôler que des tensions ne s’installent pas durablement et ne créent pas trop de compensations. Selon l’âge, les antécédents, le mode de vie, il peut parfois être utile de consulter deux ou trois fois l’an.
– Sportifs :
De la même manière qu’on n’entretient pas de la même façon une automobile qui ne sert qu’à aller faire ses achats hebdomadaires et une voiture de course, une personne sédentaire et un sportif n’auront pas besoin de la même fréquence de « révisions ». Le corps du sportif est soumis à rude épreuve : son organisme n’a pas toujours le temps de se remettre pleinement de blessures entre deux compétitions. Les gestes répétés, parfois mal maitrisés ou avec un équipement défaillant peuvent entrainer des tensions importantes. Surtout, un homme avec un travail de bureau, et relativement sédentaire tolérera, par exemple, un léger décentrage de cheville. Mais une marathonienne va tellement solliciter cette articulation qu’une lésion minime sera insupportable et créera des lésions à distance.
– Adolescents :
L’adolescence est une période complexe où la croissance est maximale et souvent non coordonnée (les jambes grandissent avant les bras, les os avant les muscles…), d’où l’apparition de tensions qui déséquilibrent l’harmonie globale et créent douleurs et mal-être. Au niveau psycho-émotionel, la puberté et le rapport à l’Autre sont souvent perturbants et créent également des tensions intra-crâniennes qui perturbent la concentration, le sommeil, la digestion, la posture (scoliose) et le moral…
– Période de stress ou choc émotionnel :
Lors de séparation, licenciement, deuil, déménagement, travaux etc. le facteur psycho-émotionnel crée des tensions nouvelles. Et il majore aussi des tensions qui étaient préexistantes mais suffisamment faibles pour passer inaperçues. Le système digestif, le diaphragme et le mécanisme entre le crâne et le sacrum (très liés à l’émotionnel) sont déséquilibrés. Ils entrainent alors un inconfort, des blocages énergétiques (traitables en Biokinergie), et augmentent le mal-être global. Il est important de prendre conscience que le psycho-émotionnel influence le corps, et inversement le corps influence le psycho-émotionnel. Nous avons donc des outils permettant d’accompagner et vivre au mieux ces moments difficiles.
– Travail de force, répétitif, de bureau :
Dans le cadre de certaines professions, les gestes sont répétés ou les postures maintenues huit heures par jours, cinq jours par semaine et 47 semaines par an ! Ceci se passe parfois avec une cadence soutenue et éventuellement des conditions d’ambiance délétères. Comme chez le sportif, cela entraine des lésions anatomiques des tendons, muscles, articulations, disques. De la même manière il est primordial de permettre une gestuelle la plus libre possible. Cela permettra que les lésions soient les plus faibles possible et que l’organisme les répare le plus facilement possible. Le fait que les artères et veines soient libres de compression sur leur parcours facilitera cette réparation tissulaire.
– Après une chute, un choc :
Une chute ou un choc peuvent avoir des conséquences à moyen et court terme en entrainant des compensations à distance. Pour autant, il n’est pas utile de courir chez l’ostéopathe à chaque bleu ! Néanmoins, il est utile d’y penser quand le choc a été important. Et également quand il a entraîné des douleurs dans les jours qui ont suivi.
Enfin quand vous êtes opérés suite à une chute, les médecins parent au plus urgent. Par exemple, ils fixent la fracture. Mais il est fort probable que, lors du traumatisme, il y ait eu d’autres lésions. Ce peut être des entorses, des sub-luxations, des micro-blocages, des réactions tissulaires émotionnelles ou énergétiques… Elles peuvent se situer près de la localisation de la fracture ou à distance.
Par exemple sur un patient ayant subi une chute avec réception sur la main, coude tendu. Il consulte un mois après avoir été opéré d’une fracture de l’humérus due à cette chute. On retrouve des lésions directes dues au choc : sub-luxation des os du poignet, décentrage du genou qui a tapé. Mais également des lésions émotionnelles : blocage du sacrum dû à la peur ressentie lors de la chute. Et enfin des lésions de compensation : tensions des muscles du cou en compensation de la douleur de l’épaule causée par la fracture.
– Après une opération chirurgicale :
Après une opération chirurgicale, cela est également intéressant à plusieurs titres. Premièrement il y a l’angoisse éventuelle du diagnostic, du geste chirurgical. Puis la perturbation induite par les produits anesthésiques et les tensions issues des cicatrices externes et internes. Enfin la position opératoire dans laquelle l’équipe chirurgicale nous installe peut être traumatisante pour l’organisme. En effet, c’est une position qui permet au praticien d’opérer avec le plus de confort et de sécurité. Mais cette position n’est pas toujours idéale pour le patient. De plus la température du bloc est très froide afin de limiter les propagation microbiennes, mais cela peut induire des perturbations énergétiques.
– Nourrisson et mère :
On entend parfois qu’il faut courir chez l’ostéopathe dès que l’enfant est né. Je pense sincèrement que, quand tout va bien, il n’y a aucun bénéfice à sur-médicaliser la naissance et les premières semaines. Aussi, s’il n’y a aucun symptôme alarmant et durable, alors inutile de consulter avant les trois mois. Ensuite, une consultation est, en effet, interessante pour traiter les tensions qui ont pu s’installer (déjà) pendant la vie utérine et l’accouchement ?
Quels symptômes du nourrisson doivent amener à une consultation d’ostéopathie ?
Douleurs abdominales, pleurs incessants, régurgitation systématique, tétée interminable, bébé qui ne tourne pas la tête…
– Et bien sûr pour toutes les douleurs aiguës ou chroniques :
Douleurs au dos, au cou, céphalées/migraines, lumbago/torticolis, tendinite, entorse, ballonnements, règles douloureuses…
Vous souhaitez mettre en place un suivi ponctuel ou régulier chez un ostéopathe diplômé ? Prenez directement rendez-vous en ligne ! Vous trouverez mes horaires et mon adresse sur cette page.
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A bientôt.
Hugo Rossignol – Ostéopathe à Vannes